Arrière-plan:
L’infection asymptomatique semble être une caractéristique notable du coronavirus 2 (SARS-CoV-2) du syndrome respiratoire aigu sévère, l’agent pathogène responsable de la maladie 2019 (COVID-19) à coronavirus, mais la prévalence est incertaine.
But:
Estimer la proportion de personnes infectées par le SRAS-CoV-2 qui n’ont jamais développé de symptômes.
Les sources de données:
Recherches dans Google News, Google Scholar, medRxiv et PubMed en utilisant les mots-clés anticorps, asymptomatique, coronavirus, COVID-19, PCR, séroprévalence et SARS-CoV-2.
Sélection des études :
Études observationnelles et descriptives et rapports sur la détection massive du SRAS-CoV-2 de conception transversale ou longitudinale ; ont été publiés jusqu’au 17 novembre 2020 ; et impliquait des tests pour les anticorps ou les acides nucléiques du SRAS-CoV-2 d’une population cible, quel que soit l’état symptomatique actuel, sur une période définie.
Extraction de données:
Les auteurs ont extrait en collaboration des données sur la conception de l’étude, le type de test effectué, le nombre de participants, les critères de détermination de l’état symptomatique, les résultats des tests et le contexte.
Synthèse des données :
61 études et rapports éligibles ont été identifiés, dont 43 ont utilisé des tests par réaction en chaîne par polymérase (PCR) sur des écouvillons nasopharyngés pour détecter une infection actuelle par le SRAS-CoV-2 et 18 ont utilisé des tests d’anticorps pour détecter des infections actuelles ou antérieures.
Dans les 14 études comportant des données longitudinales rapportant des informations sur la progression de l’état symptomatique, près des trois quarts des personnes testées positives mais ne présentant aucun symptôme au moment du test sont restées asymptomatiques.
Les preuves de la plus haute qualité proviennent d’enquêtes sérologiques représentatives à l’échelle nationale menées en Angleterre (n = 365 104) et en Espagne (n = 61 075), qui suggèrent qu’au moins un tiers des infections par le SRAS-CoV-2 sont asymptomatiques.
Limitation:
Pour les études basées sur la PCR, les données sont limitées pour faire la distinction entre les infections présymptomatiques et asymptomatiques. L’hétérogénéité excluait les synthèses quantitatives formelles.
À la lumière des données présentées ici, nous pensons que les stratégies de contrôle du COVID-19 devraient être modifiées , en tenant compte de la prévalence et du risque de transmission de l’infection asymptomatique par le SRAS-CoV-2.
Des tests à domicile rapides, fréquents et peu coûteux pour identifier et contenir les cas présymptomatiques ou asymptomatiques, ainsi que des programmes gouvernementaux fournissant une aide financière et, si nécessaire, un hébergement pour permettre aux personnes infectées de s’isoler (84), peuvent être une option viable. . Et à mesure que la première génération de vaccins contre le SRAS-CoV-2 est déployée, des recherches supplémentaires seront nécessaires pour déterminer leur efficacité dans la prévention des infections asymptomatiques.
Conclusion: Les données disponibles suggèrent qu’au moins un tiers des infections par le SRAS-CoV-2 sont asymptomatiques. Des études longitudinales suggèrent que près des trois quarts des personnes qui reçoivent un résultat positif au test PCR mais qui ne présentent aucun symptôme au moment du test resteront asymptomatiques. Les stratégies de contrôle de la COVID-19 doivent être modifiées en tenant compte de la prévalence et du risque de transmission de l’infection asymptomatique par le SRAS-CoV-2. |