Points clés Une meilleure santé cardiovasculaire est-elle associée à un risque moindre de symptômes dépressifs ? Résultats Dans cette étude de cohorte incluant 6 980 participants, une meilleure santé cardiovasculaire de base et une meilleure santé cardiovasculaire sur 7 ans sur la base d’une métrique composite étaient associées à un risque plus faible d’incidents de symptômes dépressifs et à un risque plus faible de trajectoires de symptômes défavorables. dépressifs. Signification Dans cette étude, les paramètres de santé cardiovasculaire étaient des indicateurs de risque potentiels de symptômes dépressifs cliniquement pertinents. |
Importance
La santé cardiovasculaire peut être utilisée pour prévenir les symptômes dépressifs. Cependant, les données manquent sur l’association entre la santé cardiovasculaire à travers la quarantaine et les symptômes dépressifs.
But
Évaluer si une meilleure santé cardiovasculaire de base et une meilleure santé cardiovasculaire au fil du temps sont associées à un risque plus faible d’incidents de symptômes dépressifs et de trajectoires défavorables de symptômes dépressifs.
Conception, environnement et participants
Les participants sans symptômes dépressifs d’une cohorte prospective communautaire en France (cohorte GAZEL) ont été inclus. Des examens de santé cardiovasculaire ont été réalisés en 1990 et 1997 et une évaluation des symptômes dépressifs en 1997 et tous les 3 ans par la suite jusqu’en 2015. Les données ont été analysées de janvier à octobre 2022.
Des expositions
Nombre de paramètres de santé cardiovasculaire (tabagisme, indice de masse corporelle, activité physique, régime alimentaire, tension artérielle, glucose et cholestérol) à un niveau intermédiaire ou idéal en 1997 (plage de 0 à 7) et évolution sur 7 ans de la santé cardiovasculaire entre 1990 et 1997.
Principaux résultats et mesures
Le critère de jugement principal était la survenue de symptômes dépressifs (score de 17 ou plus chez les hommes ou de 23 ou plus chez les femmes sur l’échelle de dépression du Center for Epidemiologic Studies [CES-D] en 20 éléments) ; le résultat secondaire était les trajectoires des scores des symptômes dépressifs.
Les trajectoires comprenaient des scores systématiquement faibles, des scores modérément élevés, des scores initiaux faibles puis croissants, des scores initiaux modérément élevés, augmentant puis rémittents, et des scores initiaux modérément élevés puis croissants.
Résultats
Sur les 6 980 patients inclus, 1 671 (23,9 %) étaient des femmes et l’âge moyen (ET) était de 53,3 (3,5) ans. Au cours d’un suivi s’étalant sur 19 ans après 1997, 1 858 personnes (26,5 %) ont présenté des symptômes dépressifs incidents.
Une évaluation de base plus élevée de la santé cardiovasculaire en 1997 et une amélioration de la santé cardiovasculaire sur 7 ans étaient associées à un risque plus faible de symptômes dépressifs (rapport de cotes [OR] par mesure supplémentaire au niveau intermédiaire ou idéal au départ, 0, 87 ; IC à 95 %, 0,84 -0,91 ; OR pour 1 métrique supérieure au niveau intermédiaire ou idéal sur 7 ans, 0,91 ; IC à 95 %, 0,86-0,96).
De plus, une meilleure santé cardiovasculaire était associée à un risque plus faible de trajectoires défavorables de symptômes dépressifs.
Par rapport à la trajectoire de score constamment faible, OU pour 1 mesure supérieure au niveau intermédiaire ou idéal sur 7 ans, 0,71 ; IC à 95 %, 0,64-0,77). OU pour 1 métrique supérieure au niveau intermédiaire ou idéal sur 7 ans, 0,71 ; IC à 95 %, 0,64-0,77).
Conclusions et pertinence
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